mardi 24 janvier 2017

26 janvier : l'émission "La Grande Librairie" reçoit... sur la 5

À voir en direct ou en rediffusion sur la 5

L'émission "La grande Librairie" 
reçoit ce jeudi 26 janvier

Christophe André, 
Pierre Delion, 
Rosa Montero, 
Patricia Paterlini-Bréchot, 
Pascal Quignard !!!

voir notre publication du 29 août 
sur le livre de Pierre Delion 

"Mon combat pour une psychiatrie humaine"
entretien avec Patrick Coupechoux

La grande Librairie







lundi 23 janvier 2017

Journée nationale de psychothérapie institutionnelle, 1er avril 2017, Les Murets, La Queue en Brie 94510

La Fédération Inter Associations Culturelles
organise avec l'aide des associations culturelles « AFoRISM » et « LA FENICE » la

31ème JOURNÉE NATIONALE  
DE LA PSYCHOTHÉRAPIE INSTITUTIONNELLE
 
Centre hospitalier « Les Murets » - 94510 La Queue en Brie - Tél: 01-45-93-71-85
 LE SAMEDI 01 AVRIL 2017

Art et Folie. Enjeux politiques et pratiques soignantes

Inscription individuelle: 90 euros   Inscription formation continue: 120 euros Etudiant/retraité/chômeur: 35 euros
 Email « La Fenice » : lafenice@ch-les-murets.fr  
Email CEMEA (pour les inscriptions) : sante.mentale@cemea.asso.fr
 N° agrément CEMEA: 11752895379

L’impérieuse nécessité de la liberté et de la création, ont nécessairement partie liée avec l’expression dont l’histoire est consubstantielle à celle de la psychiatrie. La problématique de l’expression occupe d’ailleurs une place majeure dans notre discipline depuis les années 1970. Dans le sillage de la psychothérapie institutionnelle, elle a pris tout son élan d’être aussi une nouvelle manière de vivre le lien entre l’institution psychiatrique, le champ social et la dimension culturelle. Les ateliers d’expression, que Jean Oury appelait « praticables », proposent des « sites » ou des « scènes » où peuvent apparaitre et se développer de véritables partitions, ouvertes sur l’espace psychique interne, véritable lieu entre le corporel et la réalisation symbolique, entre l’énergie et la représentation. « Est-ce que la frontière entre "normalité" et pathologie a une valeur quelconque dans le domaine esthétique ? » Plutôt que de prétendre cerner les différences entre les "normaux" et les "malades mentaux", il faut essayer de saisir ce qui est en question dans la fabrication de "quelque chose". Jean Oury n’affirmait-il pas : « création et schizophrénie, c’est la même chose » ?
D’ailleurs, lorsque la pensée psychotique n’est pas une coquille vide ou une ritournelle, les grands délires, qu’ils soient paranoïaques ou schizophréniques, peuvent présenter un caractère "plein" ou "comblant", pour reprendre les termes de Jacques Lacan dans le séminaire qu’il a consacré aux psychoses. Ce caractère pouvant procurer une jouissance extasiée, parfois érotisée comme en témoigne l’écrit célèbre du président Schreber.
Jacques Derrida évoquait, à propos d’Artaud, « cette démiurgie manuelle à la fois agressive et réparatrice, meurtrière et amoureuse ».                                                   

Parviz Denis

3 février, Lille

 ATELIER DE PSYCHOTHERAPIE
                            03  février 2017

  A la lumière de la thérapie familiale psychanalytique

Avec André CAREL

« Le travail psychanalytique avec l'enfant et l'adolescent a toujours pris en considération la parentèle et la famille. Cependant, la mise en place de dispositifs praticiens de type familial  a renouvelé cette approche. Elle est le fruit, en France du moins, de la convergence de plusieurs courants: les thérapies parents- bébé; la thérapie institutionnelle; le traitement des psychotiques; la psychanalyse du et en groupe; le groupe Balint, la méthode Bick, le psychodrame... Dès lors, le groupal-familial a pu se déployer, non sans reconnaitre sa dette envers les écoles systémiques, dans le champ psychanalytique. Nous disposons maintenant de données cliniques, pratiques et théoriques qui permettent de mieux se repérer dans la conjugaison des traitements du sujet singulier (enfant, adolescent et aussi adulte) des liens et du groupe famille ».

Modérateur de la matinée : Catherine DUPUIS-GAUTHIER, MCF-HDR Université de Lille

09h00 : Accueil des participants 
09h30 : Présentation de la journée : Pr Pierre DELION, pédopsychiatre CHRU de Lille, Psychanalyste.
09h45 : « Conjugaison du subjectal et du familial dans le travail psychanalytique »
André CAREL, psychiatre, psychanalyste SPP, Président du CPGF, membre de la SEPEA
11h00 : Pause
11h00 : « L’accueil de la parentalité dans le dispositif de soin »
Dr Charlotte BUTEZ et Catherine DUPUIS-GAUTHIER, psychothérapeutes, directrices CCPE Johann DUPISRE, Psychothérapeute CCPE.
12h30 : Pause (déjeuner libre)

Modérateur de l’après-midi : Dr Frank BONELLI, pédopsychiatre, psychothérapeute, Paris

14h00 : Présentation clinique d’un cas de thérapie familiale.
Philippe SAIELLI, MCF Université de Valenciennes, psychanalyste,  membre du Collège CPGF
15h00 : Pause
15h30 : Discussion en table ronde : André CAREL, Dr. F. MEDJKANE, chef du service de Pédopsychiatrie CHRU de Lille, Elisabeth SIDHOUM, directrice administrative CCPE
16h30 : Conclusion : Pr Pierre DELION.

Faculté de Médecine, Pôle Recherche, Salle des Congrès. Métro Oscar Lambret
Entrée gratuite : inscription florence.savantre@alefpa.asso.fr : 03.20.52.00.62

24 janvier 20h à Montpellier

Filmer la folie 

Le cinéma UTOPIA
et
l’association d’aide à la santé mentale Croix Marine Languedoc Roussillon

ainsi que le partenariat exceptionnel de
Languedoc-Roussillon Cinéma et des Films d’un jour

vous invitent

le mardi 24 janvier 2017  à 20 h
dans le cadre de leurs soirées débats « filmer la folie »

à la projection du documentaire de Sonia CANTALAPIEDRA

« Saint Alban, une révolution psychiatrique » (2016)


La projection du film (60 mn) sera suivie d’un échange. Il sera animé par Jean Pierre MONTALTI, psychiatre, et Joseph MORNET, psychologue avec la participation exceptionnelle de la réalisatrice, Sonia CANTALAPIEDRA et de Jacques TOSQUELLAS, psychiatre et fils de François TOSQUELLES

En France, 45 000 des 70 000 malades mentaux internés sont morts dans les asiles psychiatriques français pendant la Seconde guerre mondiale. Mais pas à Saint Alban.
Tout part de la rencontre en Lozère — dans un château médiéval devenu hôpital psychiatrique en 1821 — de quatre jeunes psychiatres : Paul Balvet, François Tosquelles, Lucien Bonnafé et André Chaurand. Ils ont caché ceux que l’ordre en place menaçait : résistants et juifs… Ils ont lutté contre la faim et l’oppression nazie. Plus encore, ils ont brisé les barreaux de l’asile.
Ces hommes se sont engagés dans une tentative de libération intellectuelle et humaine. Ils ont interrogé les liens entre psychiatrie et politique, aliénation sociale et aliénation individuelle pour repenser la folie dans la conscience de sa pleine humanité.
Leur histoire est celle d’une pensée mise en acte qui a inspiré Frantz Fanon et Jean Oury, internes auprès de Tosquelles. Ils ont donné naissance à un mouvement qui allait révolutionner la pratique psychiatrique en France et au-delà : la psychothérapie institutionnelle. Aujourd’hui elle inspire toujours de nouvelles générations de psychiatres, confrontés à de nouvelles formes d’entraves.

Cinéma UTOPIA, 5 avenue du Docteur PEZET, Montpellier, tram ligne 1 station Saint Eloi
04 67 52 32 00 et 04 67 87 91 85 05