vendredi 27 février 2015

Publication de Jean-François Rey, Constellations

Nous vous invitons à découvrir le livre de Jean-François Rey
 disponible dans la collection "La boîte à outils", 
hors-série de la revue Institutions




"Trois maîtres agissaient pour l'émancipation de la psychiatrie, c'est-à-dire pour jeter les bases d'une nouvelle anthropologie qui intégrerait les acquis de la phénoménologie, l'histoire de la psychothérapie institutionnelle dans tous les domaines où elle a essaimé et l'analyse du destin, devenue 'anthropopsychiatrie'.
De ces trois noms : Henri Maldiney, Jacques Schotte et Jean Oury, ce dernier nous a quittés alors que ce manuscrit était achevé. C'est en pensant à lui que je mesure à quel point son affinité avec Henri Maldiney était profonde : qu'on parle de schizophrénie ou de mélancolie, c'est à des personnes en chair et en os que l'on pense, connues à La Borde ou ailleurs. [...] De telle sorte que le nom de Maldiney restera comme celui d'un acteur vivant de cette histoire-là. S'il y a bien une esthétique (Maldiney), une anthropopsychiatrie (Schotte) et une psychothérapie institutionnelle (Jean Oury), il faut y ajouter, transversale à ces trois pratiques, une éthique qui les relie et qui reste à écrire..." 

Jean-François Rey, 2015, 210 pages, 22€

commandes : 







dimanche 15 février 2015

Reims, Semaine de la folie ordinaire


Gap, 19 et 20 mars 2015, De la clinique, encore et toujours

XXVIIIème session d'enseignement et de formation de l'AFREPSHA, Laragne
19 et 20 mars 
CMCL bd Pierre et Marie Curie – 05000 Gap

Psychiatrie : de la clinique, encore et toujours...

Hommage à Jean Oury


Mettre en perspectives le travail en psychiatrie publique, c’est se donner la possibilité  de penser tout à la fois l’institution qui permet un travail clinique garant d’une certaine qualité de soins, et l’institution qui impose une justification permanente de ses « prestations de soins ». Les demandes en cascade de formalisations, de traçabilités, d’évaluations, de transparence, malmènent ce qui fait notre raison de travailler en psychiatrie au quotidien: soigner et accompagner les patients.
Face à l’accélération du temps, à son morcellement, à la succession des tâches à réaliser, penser son travail devient une condition de survie pour avoir prise sur ce qui permet une pratique humaniste de la psychiatrie. Interroger les processus de formation, de transmission, aller au-delà de l’acquisition des techniques de savoirs afin de fabriquer ses propres outils façonnés au contact les uns des autres. Il s’agit de clinique. Clinique devenue multiple: infirmière, médicale, sociale… Clinique singulière et plurielle élaborée en équipe pluridisciplinaire. S’en expliquer avec minutie pour qu’elle ne constitue pas un alibi ou une incantation décalée de la pratique réelle.
La clinique, c’est ce qui se passe entre une personne en soins et celle qui l’accueille, dans une mise en mouvement des subjectivités respectives. Sauvegarder le goût de la rencontre avec la folie et la capacité d’étonnement:  «  … et proposer des passerelles diaphanes pour permettre à l’autre de s’approcher du dire », à la manière de Jean OURY,  apparaissent d’une brûlante actualité. Pour accueillir les personnes et les soigner, il s’agit aussi de prendre soin de l’Institution et prendre soin de ses ambiances vous avez dit psychothérapie institutionnelle ?
Comment donc articuler les contraintes inéluctables d’objectivation qui peu à peu s’imposent (Données, Actions, Résultats; Ca pique et ça fait mal longtemps, quand ça ne tue pas!), avec la créativité qui teinte la rencontre,  revendiquer la complexité des êtres  et continuer à « programmer le hasard » à la manière de Jean OURY ?

(contacts, renseignements, inscriptions, programme plus loin)...

Paris, 5 mars 2015, hommage à Jean Oury

L'association scientifique et culturelle de Maison Blanche
vous invite à
un hommage à Jean Oury
jeudi 5 mars 2015
de 9h30 à 17h

Centre hospitalier Sainte-Anne
Amphithéâtre Raymond Garcin
1, rue Cabanis, 75014

Inscription auprès de la formation continue : 01 49 44 40 36
formcont@ch-maison-blanche.fr
catherine.rifault@ch-maison-blanche.fr

(argument et programme plus loin...)

samedi 14 février 2015

Intervention de Patrick Chemla au séminaire du 7 février


Chers amis,
Je vous fais parvenir le texte que j’ai présenté samedi 7 février au séminaire d’Heitor de Macedo. D’autres textes viendront l’enrichir et le compléter : ceux d’Heitor de Macedo, de Mathieu Bellahsen et de Pierre Dardot.
Patrick Chemla
NB. Pour une meilleure compréhension, je vous joins le texte de Badiou


Intervention pour le séminaire d'Heitor Macedo du 7 février 2015
Transmettre



Déjà un grand merci à Heitor de Macedo et à la Fédération des Ateliers de Psychanalyse pour cette invitation à transmettre une expérience et une traversée. Rien de plus difficile que cet exercice où il s’agit d’aller à l’essentiel en maintenant un voile nécessaire et en sachant l’opacité irréductible du désir inconscient. Tout en sachant par expérience que la transmission ne s’effectue que par malentendus, effets d’inconscient, censures et silenciations, et nécessité pour chacun de se réinscrire dans une filiation analytique mais aussi politique. Granoff parlait de refiliation freudienne pour chaque analyste tenu de revisiter la transmission freudienne avec toute sa richesse mais aussi ses points d’impensé.

jeudi 5 février 2015

11 avril 2015 – 29ème journée nationale de psychothérapie institutionnelle, Blois

Liberté de circulation, vie quotidienne et psychoses

Samedi 11 avril 2015
Halle aux grains, 2 place Jean Jaurès, 41000 BLOIS

29ème journée nationale de psychothérapie institutionnelle

Les travaux de Jean Oury sur la vie quotidienne et le Collectif éclaireront notre réflexion. [...]

Afin de mieux préciser ce que sont la vie quotidienne et la question d’habiter le monde quand des logiques psychotiques prédominent, cette journée visera à élaborer en commun les trouvailles, les inventions, les questionnements collectifs ou de chacun sur les problématiques concernant la liberté de se soigner, de circuler et de construire une existence active dans la cité intégrant dans un mouvement psychique partagé les personnes en difficulté, les familles, les établissements et les professionnels de terrain qui sont à leur contact.

Journée organisée par la Fédération inter associations culturelles et l'association culturelle de La Borde

avec de nombreux ateliers et la participation de Pierre Delion, Jean-Michel de Chaisemartin, Michel Lecarpentier, Lise Gaignard, Thierry Najman, Martine Girard, Aulde Leray, Marc Ledoux, Madeleine Alapetite...

Argument, contacts, inscriptions (avant le 20 mars), renseignements : ici




mercredi 4 février 2015

10 février - 19 h, au Forum des images – Paris – Rencontre autour de la folie Wang Bing


Rencontre exceptionnelle avec le cinéaste chinois Wang Bing venu présenter en avant première A la folie, le nouvel opus de sa vaste œuvre documentaire, qui sort en salles le 11 mars prochain. L’humaine condition mise à nu. 
Il y a dix ans, avec un premier film stupéfiant, Wang Bing s’imposait d’emblée comme un des grands cinéastes contemporains. A l’ouest des rails n’est pas seulement la chronique impitoyable du chaos industriel de la Chine nouvelle, il est également une oeuvre pionnière par le mode de travail du cinéaste : l’utilisation solitaire et tenace d’une mini caméra numérique, parfait outil artistique et politique pour se passer des autorisations officielles ; l’absence de scénario préalable ; l’absence de limite du temps du film (9 heures pour A l’ouest des rails). A la folie est dans cette même veine. Après Fengming et L’homme sans nom, Wang Bing a sillonné le Yunnan, épicentre des mutations culturelles et humaines de la Chine d’aujourd’hui. Etendant sa fresque documentaire aux laissés pour compte du capitalisme avec Les trois soeurs du Yunnan et ici, avec A la folie, tourné durant quatre mois dans un hôpital psychiatrique de cette province. Pour redonner une image et un nom à ces hommes.
Annick Peigné-Giuly, Hélène Coppel 
Au Forum des Images, le 10 février 2015, vous pourrez également assister à une avant-première de "A la folie", suivie d'un débat avec Wang Bing. 
renseignement : cliquer ici