jeudi 1 septembre 2016

26, 27 et 28 octobre 2016 à Bruxelles

Les débordements de la santé mentale

Le monde bouge, les temps changent, ce n’est plus comme c’était avant....Au-delà du classique constat désabusé posé depuis toujours par ceux qui vieillissent, les indices foisonnent pour soutenir l’hypothèse d’un réel changement de paradigme : tout se redéfinit, les genres, les contacts sociaux, l’espace, le temps, les déplacements, le langage, les objets… Tout bouge autour de nous...Avec quel effet sur les sujets, sur les normes, sur les limites, sur la souffrance psychique et ses traitements, sur des concepts aussi, qui ont fondé la réflexion de notre discipline ?
Ce congrès nous invitera à nous pencher et à nous arrêter un moment sur quelques thèmes, moments, inquiétudes, ressources tels que les déclinent dans leur réflexion et leur action des personnes avisées à propos des débordements actuels de la santé mentale. Signifiant à entendre dans plusieurs sens, comme le signe de quelque chose qui nous déborde, et comme celui d’invitation à nous dépasser

(informations, inscriptions en ligne) 

Théâtre Saint-Michel, Etterbeek 
Rens. : Ariane Coppens, 
Centre de documentation de la Ligue Bruxelloise Francophone pour la Santé Mentale, 

Rue du Président 53 –1050 Bruxelles
Tél : 02.501.01.20
E-mail : psycendoc.lbfsm@skynet.be

21 et 23 octobre 2016 à la clinique de La Borde

Rencontres 

Pédagogie et Psychothérapie Institutionnelles 2016

Clinique de la Borde – 41700 Cour-Cheverny

Dimanche 16 octobre à Montreuil

Collectif des 39
L’enfance effacée ?... Résister, inventer

Meeting politique et poétique
de 9h à 18h

La Maison de l’Arbre, 9 rue François Debergue
Montreuil 93
M° Croix-de-Chavaux, ligne 9

15 et 16 octobre 2016 à Paris

26e Salon de la Revue à Paris

Halle des Blancs-Manteaux, 48 rue Vielle-du-Temple, 75004 
Entrée gratuite 


La revue Institutions y sera représentée

14 et 15 octobre 2016 à Marseille

L'association l'AMPI
Association Méditerranéenne de Psychothérapie Institutionnelle
vous invite à ses journées de Colloque à Marseille sur le thème :

Le souci des soignants 

Formation continue
Secrétariat : 04 91 96 99 93

1er Octobre à Blois, Psypropos

PSYPROPOS 

Accueil et hospitalité : partager l’invention du quotidien

Alors que l’économie de marché ultra libérale s’est débarrassée de presque toutes les barrières douanières, nous assistons dans les relations humaines à des replis identitaires massifs derrière des frontières nationales restaurées à la hâte, pour stopper la progression de réfugiés jetés en famille sur les chemins de l’errance fuyant les guerres, la peur et la misère.
Ces enfants abandonnés à leur infortune au pied de barbelés frontaliers, nos enfants, quel monde pourront-ils construire demain avec les autres devenus hommes ? Entre accueil et rejet, hospitalité et hostilité, le sérieux et l’éthique (Kierkegaard) doivent prévaloir: « celui qui ne fait pas réponse ne perçoit pas la parole » disait Martin Buber, penseur universaliste du dialogue. A défaut, bien des situations de méfiance et de défiance envers autrui pourraient compromettre toute éthique de civilité.
Les conduites et modalités organisationnelles économiques et financières des échanges marchands ont de tous temps modalisé les rapports humains. L’accueil et l’hospitalité ne sont-ils pas aujourd’hui soupesés à l’aune des pertes et profits et de la balance bénéfices-risques des procès industriels qui gèrent les ressources humaines ?
La conception même de l’humain est touchée par ce mimétisme objectivant lorsque la production d’un enfant conforme au désir des adultes peut leur être de plus en plus garantie par la science, faisant craindre à certains un eugénisme radical. A l’école, son comportement devra être adapté, docile, son désir cadré, sa future employabilité dépendra de sa capacité à se vendre dans la concurrence qui l’oppose déjà à « l’autre ».
La maitrise du vouloir et le vouloir maitriser tendent à réduire la tolérance aux manifestations d’un écart, d’une altération face à un idéal imaginaire épuré qui est proposé, vendu, comme matériellement réalisable par les entrepreneurs et les décideurs. 
Le débat fait rage entre uniformisation identitaire et altérité. La xénophobie se manifeste quand les diverses hypothèses de civilisation voudraient imposer leur modèle comme idéal. La phobie se saisit de l’altérité pour la projeter hors de soi alors qu’elle est constitutive de la singularité de chacun. «Le désir de l’homme, c’est le désir de l’Autre» disait Lacan en appui sur Hegel. Le même et l’autre se dialectisent en chaque humain dans une auto production qui est une auto création en croissance. H.G. Gadamer souligne l’étymologie commune de créer et croître.
Accueil et hospitalité sont le site de cette croissance qui n’est rien d’autre que le processus d’humanisation de chaque homme au contact d’autres hommes. Entre identification («J’ai hâte de me voir semblable à l’autre, faute de quoi pourrais-je être» Lacan), disparité subjective et émergence du singulier, se déploie l’existence humaine, elle a son site dans «l’événement avènement qui ouvre le monde», nous propose Henri Maldiney. Roland Barthes disait l’importance de veiller à «Humaniser les relations humaines». 
Au cours des Journées de l’année 2016, Psypropos abordera ces questions sociales, sociétales et microsociales. De quelle façon chacun peut-il dans son exercice statutaire demeurer en prise sur la nécessité éthique d’une «invention du quotidien» (Michel de Certeau)? Ne s’agit-il pas d’inscrire du nouveau dans le cheminement partagé avec les autres? C’est la question de base, que chacun exerce  son humanité dans les champs de la justice, la pédagogie, la santé, l’éducation, le travail, l’art ou la culture.
Ce partage créatif de l’invention du quotidien doit être recherché en toutes circonstances pour que le sens de l’existence se manifeste dans le vécu personnel de chacun et que la discorde (Pindare) ou la «culpabilité objective» (Freud) ne déclenchent pas la destrudo dans son vacarme, ou tragiquement à notre insu, à bas bruit.


À l’auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire

Contacts : 06 62 17 58 38 – 02 54 79 77 74 – 

30 septembre - 1er octobre Paris

Journées de l’Appel des Appels, 

La sécurité est ailleurs

Coupole Niemeyer, 2 place du colonel Fabien, 75019


Paru dans Libération le 8 février 2016.
Depuis trente ans, les lois antiterrorisme se sont multipliées, souvent en réaction directe à des attentats meurtriers. De la première loi antiterroriste de 1986, initiée par Charles Pasqua, jusqu’aux lois de novembre 2014 et de juillet 2015, les gouvernements n’ont eu de cesse d’accroître les dispositifs sécuritaires, au motif de protéger les libertés publiques. Les événements tragiques de l’année 2015 ont rendu plus que jamais nécessaire une réflexion citoyenne sur leslibertés publiques et privées dans une démocratie qui ne saurait faire l’impasse sur la sécurité. Aucun gouvernement ne peut ignorer la question de la nécessaire sécurité, dans la réalité de sa mise en place comme dans les sentiments qu’elle inspire. En démocratie, cette question conditionne la liberté elle-même.

26 et 27 septembre, Rennes

65èmes journées nationales Santé Mentale
Croix-Marine

Cohésion sociale et santé mentale
Les petites fabriques du lien