Oury est mort à onze heures du soir à La Borde.
De ses mains sont
tombées les trois cartes dont jouait sa passion éthique, la psychose, l’institution, la mort (1)
En allée singulière
vers un lieu sans appel, glissement silencieux entre deux lignes de fuite, entre
deux pages inachevées, entre des mots et des signes.
En allée sans
rémission, inertie subite d’un dire qui résistait aux systèmes institutionnels et
que ne cessaient de momifier les arpenteurs du désir.
« Le scandale c’est la Mort quand elle arrive
encore toute vivante, palpitante de la chair qui s’arrête toute béante vers un
infini qui fait horreur aux nécrophores (2)… »
Détresse originaire
sans recours quand se fissure la carapace d’où suinte l’angoisse alors que les
chiens continuent d’aboyer aux frontières.
Evasement de l’Autre. Ebranlement de la sensibilité et
de la bienveillance. Déchirement de la communauté d’existence.
Détresse de qui sent
le monde s’ouvrir sous ses pieds.
Son maitre et ami
Jacques Lacan disait que chaque sujet ressent cette disparition comme la perte « d’un bouclier, la perte de l’interposition
que constitue le père face au maître absolu, c’est-à-dire à la mort » (3).
Celle de Jean Oury
nous invite à considérer avec sérieux ce rempart qui n’est rien d’autre que la
garantie d’un espace d’accueil de l’impossible, sol incertain qu’il tentait de
déblayer, tel Sisyphe, afin de trouver l’ouverture qui métisse le plus proche
et le plus lointain.
Au travers de la
déchirure résonne comme un cri blanc renvoyé en écho par l’infini.
En apnée sur des
sables mouvants, au croisement de l’extime (4),
là où s’ébrèche la structure du silence, une misère nécessaire s’éveille, le cri se fait demande…
Misère du dire au seuil
de l’angoisse, comme un masque de survie.
Misère des mots qui
manquent et de leur scansion, dans la
continuité obstinée d’un rythme qui fait style, au risque de produire une
légende gelée tissée des histoires qu’il donnait à entendre d’une voix qui
survit aujourd’hui dans son absence même.
Misère du chantier du
lieu de l’Autre, dans sa répétition obsessionnelle :
Dire et redire le souvenir d’une scène quasi onirique :
Cet adolescent
lunaire, étudiant vêtu de blanc, défiant le couvre-feu sur son vélo dans le
Paris insurgé d’août quarante quatre. Arrêté, plaqué au mur d’un cimetière, en
danger d’être fusillé, il s’inquiétait simplement et sans frayeur de l’état de ses
polycopiés de chimie troués par une balle.
Pathologie ou comble
de l’humour ?
Art, sans doute, d’une
résistance hors temps.
« Prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer (5) »
Force humanisante de
la folie.
« C’est
l’origine de ma position dans le mouvement de psychothérapie institutionnelle
», dira-t-il plus tard, avec malice.
Dire et redire le mythe des origines :
Ce jeune interne
débarquant dans l’immédiat après-guerre à l’hôpital de Saint Alban, au cœur des
montagnes cévenoles, accueilli par les mots surprenants d’une femme inconnue coiffée d’absence (6), touchée
par l’éclat bleu de ses yeux: « C’est
le ciel qui arrive ! »
Présence intense de
qui se situe ailleurs, aux entours.
Enthousiasme de
l’accueil et de la rencontre ouvrant dès lors les conditions d’un dialogue inachevable
avec François Tosquelles convaincu que, « sans la reconnaissance de la valeur humaine de la folie, c’est l’homme
lui-même qui disparaît ».Tosquelles dont les prises de position,
forgées dans les rangs du POUM, en Catalogne, refusaient d’ensevelir la décence ordinaire sous les gravats d’une humanité ruinée par des bombes expertes. Contre l’effondrement individuel et
collectif, il militait pour une « approche
naïve et populaire de la folie, un peu comme est populaire la visite au
cimetière… (7) »
Entre vie et mort, l’humanisation du parlêtre
depuis son origine passait pour lui, comme pour Jean Oury, par les marques de la reconnaissance,
du partage et de l’échange.
Ce fut une époque
privilégiée d’apprentissage, issue de l’alliance de la résistance et de la culture.
Soignant l’aliénation massive qui empêchait de s’adresser à ceux qu’on disait
psychotiques, soignant aussi la pathologie hiérarchique, elle initia, cette
époque de la libération, la création des clubs dans les hôpitaux psychiatriques.
Conçus comme un cheval de Troie, ils permirent de se jouer des camisoles et des
baillons si souvent utilisés comme instruments thérapeutiques ! Aménageant
une place de parole pour tout un chacun, ils ouvrirent délibérément les portes
à la libre circulation de la pensée, y compris dans son inaliénable singularité.
Dire et redire une nouvelle légende :
La colère de ce
médecin funambule, quittant la clinique de Saumery avec quelques malades et menant,
sur les chemins de Touraine, la marche d’une hasardeuse nef des fous, pour,
dans un moment propice, mettre en chantier une communauté d’existence, chantier
précaire qui a constitué dans sa persévérance, l’histoire intranquille de La Borde :
Mise en jeu de ces constellations
transférentielles dans lesquelles peuvent
éventuellement s’inscrire des existences en lambeaux.
Mise en forme des
rythmes qui manquent à la survie psychotique.
Tension vers l’ouvert
d’où peut émerger un dire, comme l’effet d’un Continuo Ostinato joué par le
pianiste qu’il était…
Kaïros, et son doigt léger (8)…
« Il faut une sacrée dose d’Aïon pour
que çà fasse Kaïros, par les temps
qui courent (9) »,
disait-il.
Car il n’y a pas de
dire possible sans que perdure l’ambiance faite du respect d’Autrui que secrète
un authentique espace d’accueil :
Accueil sans question,
élan retenu, présence à l’attente de rien, proximité discrète dans la reconnaissance
du pré (10).
Pré-temps, pré-espace.
En déséquilibre, l’habitat
de la psychose est un espace-temps flottant qui nécessite une stratégie
politique permanente aussi bien intérieure qu’extérieure,
mais aussi l’invention
d’un point catalytique entre rien et
presque rien, «pour opérer le passage du
chaos à l’ordre (11) ».
Avec la notion de
double aliénation, en articulant clinique et politique, Jean Oury a crée un
mouvement critique de la société, interrogeant sans cesse les positions hiérarchiques,
les statuts, les rôles et les fonctions que manipulent si sournoisement aujourd’hui
les nouveaux Thanatocrates, dissolvant le lien collectif dans la coalescence de
l’économique et du numérique.
Cancer des temps qui
courent en réseaux éclatés soumis aux caprices du Saint Marché. Ramifications tentaculaires de la mort
managériale, de ses grilles, de ses fiches, et de son ingénierie qualité, « étendant sa grande serpillière sur les
phrases balbutiantes (12) ».
Efficacité de la mort
ménagère, exilant l’être parlant de la parole et du langage et s’acharnant
méthodiquement sur les conditions du transfert :
Effacement des places
d’énonciation, et de leur jeu.
Essorage de la parole,
du langage et par conséquent de la pensée, au moyen du novlangue.
Nettoyage efficace
« du pied du mur de l’opacité, du
pied du mur de l’opacité de l’autre" (13).
Aux obsessions communicationnelles du management et à leur
surdité, il opposait avec une intransigeante sérénité la formule de
Kierkegaard : « Dans la
patience acquiers ton âme» (14).
Dire et redire le
surgissement de l’imprévisible dans la programmation
du hasard :
Ainsi cette journée
particulière issue du presque rien et dont il motiva l’élan comme on se lance
dans l’interprétation d’un mouvement musical.
Notre petite
association (15) née
de la pratique de « Lieux pour
dire », organisa en octobre 2012 une rencontre intitulée François
Tosquelles et la décence ordinaire, en hommage au catalyseur d’une
psychothérapie institutionnelle combattante.
Cette chora éphémère
rassemblant les différences (16),
ranimant les divergences, permit d’entendre la voix aux inflexions poignantes de
Roger Gentis relatant sa première rencontre avec Saint-Alban.
Celle de Jacques
Tosquellas au plus près de la vie et l’œuvre de son père, lisant des passages de son
ouvrage à venir : Francesc
Tosquelles et ses vices constitutionnels : psychiatre, catalan, marxiste (17).
Celle de Jacques
Vallet, écrivain, créateur du Fou parle,
revue d’art et d’humeur, évoquant les figures du poète Claude Noël ou du
peintre Yüksel Arslan, artistes inspirés par Tosquelles et citant cette phrase
qui résonne encore :
« Ce qui
compte, c’est la séquence, pas tellement ce qu’on dit. Ce qu’on dit à
l’intérieur n’a pas tellement d’importance. Il faut écouter la musique ».
Le « qu’est-ce que je fous là ? (18)»
lancé par Jean Oury, et son étonnement premier
en rapport, bien sûr, à l’absence, en ce lieu, de son grand frère, attestant de
cette mise en musique nécessaire à toute évocation, se jouant de la ruse des
mots qui prétendent parler d’une disparition quand ils la dénient, et qui
pourtant, presque malgré eux, redonnent consistance à une présence perdue, au
rythme de petits riens anecdotiques.
Car cette journée
consacrée à François Tosquelles ne fut pas, malgré son apparence, une
commémoration. Elle nous apprit ce qu’il ne cessait lui-même de mettre en
œuvre, c’est-à-dire qu’il n’est d’autre savoir que celui qui résulte d’une rencontre. Et que
cette rencontre relève de la programmation
du hasard.
Issu d’un espace
niché au lieu de l’Autre, ce lieu est sans cesse menacé de disparition sous les
coups de ceux qui savent pour Autrui.
A la sortie, après
avoir apprécié l’exposition création et
folie, Jean Oury nous dit : « Continuez ! Il faut continuer ! ».
Etrange et dérangeant
ce « il faut » dans sa
bouche.
Injonction inquiète,
destinée à soutenir les dispositions précaires de la transmission?
Restent les
modulations musicales de sa voix, et leur appogiature comme un legs incisant
l’unisson:
« Son
timbre vibre encore comme un orage
Dont on ne sait s’il se rapproche ou s’il s’en va… (19) »
Dire et redire la pollinisation au fil des ans, entre lieu de
l’Autre et Réel :
Ce séminaire
singulier de Sainte-Anne, tenu ex cathedra, de la chaire de la vie vivante.
Séminaire traitant du
sérieux au cours duquel il invita, en
février, Luce Vigo, la fille du réalisateur de « Zéro de conduite », pour resituer l’œuvre de son
père dans le contexte sociopolitique des années trente .Tenant la promesse qu’il s’était faite de ne jamais oublier
qu’il avait été un enfant, il s’identifiait à l’âge de quatre vingt dix ans à
l’élève Tabard oppressé par des maitres visqueux et leur directeur nain, pour montrer
combien son « Monsieur, je vous dis
merde », témoigne encore aujourd’hui de la puissance subversive d’un
dire tranchant, vrai, sérieux.
Expression incarnée de
la décence ordinaire, s’opposant à sa virtualisation.
Sérieux d’un enfant
qui joue « pour de vrai ».
Leçon de transmission
quand certains refusaient d’entendre dans ce séminaire autre chose qu’un ressassement
voire un radotage.
Dans la répétition du
dire et du redire, c’est la façon dont se posait une voix douce et pénétrante, son
rythme lent contenant des orages qui permettait au public d’entendre ce que
soutenaient ses prises de position radicales contre la montée des discours totalitaires.
Leurs visées inclusives et leur esprit d’homogénéisation, hérités des années brunes, ont durablement entrainé une distorsion de l’univers
symbolique.
Or, le zéro de
conduite attribué par la censure à celui qui opposait un non ferme aux avancées fascistes fut prolongé par une censure interdisant le film dans notre
pays jusqu’à dix années après… la libération !
On y a substitué
depuis une symbolisation virtuelle :
Nouvelle aliénation
sociale soumise aux médias, solitude de masse en réseaux sociaux, artifices des
rencontres, destruction des liens interhumains …
« Gouffres, maelström, qui brisent le corps,
le disperse en unités erratiques, sorte d’univers pélagique, par une
destruction de l’image du corps dans son processus d’incarnation (20) ».
La lutte contre la menace
d’éclatement de la psychiatrie n’exigeait-elle pas ce « non » radical, refus de la
chosification d’un être parlant réduit en morceaux?
Entendre ce qu’affirmait
Oury dans ce séminaire, permet
aujourd’hui encore de prendre concrètement position contre la violence
sournoise de cette « objectalisation
vide » :
Quand la déshérence
psychique est incluse dans des « fiertés»
interactives, et que le « non »
se dément dans son exhibition même, quand les stéréotypes détruisent l’être avec et son opacité, quand l’or de
la décence ordinaire se fond en glue totalitaire niant la différence, peut-on
s’étonner que la gouvernance, dans sa haute bienveillance, ne puisse plus
reconnaitre le parlêtre que sous
l’angle d’une matière organique numérisable, génétiquement malléable, ressource
dite humaine à gérer, pour son bien?
L’humanité du
discours de Sainte-Anne s’opposant à « l’infor-matage »
des corps - en parfaite connaissance d’une histoire récente et de ses
méthodes sans nuance -, ne relève-t-elle
pas d’une éthique de la résistance ?
Faut-il le rappeler,
Ethos ne signifie pas seulement « manière
d’être habituelle», mais
aussi « demeure et abri» ?
Passion humanisante de
l’ombre…
« Au point qu’on devient suspect aujourd’hui
comme autrefois quand on est humain (21)».
Dire et redire l’allée nue d’un cimetière : la Grande
Mort ordonnatrice, l’advenue de la Mort morte.
Réveil d’une détresse
originelle…
Elan retenu d’un cri…
Rayures d’infini sur
le sable, crissements des feuilles froissées sous des pas qui s’impatientent. ..
Ornements de la
bordure d’un trou qu’exfolie le néant…
La voix des amis, serrée
d’émotion. Leurs mots fébriles que le vent dissémine dans l’air comme des
pollens…
L’insupportable avènement
du hors temps, béance d’éternité, évanescente mais repérable en son effacement même…
Regards furtifs traçant
avec vivacité comme une ligne de fuite…
Fermer les yeux, le
visage enfoui dans les mains, pour redonner vie à la présence perdue. La
réinventer à l’abri de l’intériorité subjective, au seuil de l’angoisse :
Résurgence de
signifiants enfouis dans les ténèbres, Karat, mazat. Karamazov…
« La frérocité », disait-il,
origine de sa vocation de psychiatre, inspirée par un vœu d’enfance.
Revient alors ce souvenir
d’échanges récents, dans l’arrière-pays du séminaire de Sainte-Anne :
-
Crois-tu que je sois Aliocha ?
Question lancée comme
une énigme...
Le fils mystique, disciple
de vieux starets (23) en
quête, en son for intérieur, d’un père idéal ?
Le frère acceptable, représentant
de l’une des intentions parricides, celle qui est refoulée et que Freud,
étrangement, innocente (24) ?
Ou bien le prochain ?
Ce prochain discret de
l’inaccessible Smerdiakov, quatrième frère issu de la fermentation puante de l’humidité d’étuves (25),
hors-jeu de l’habitat ravagé du dire, et dont l’acte même manifeste du retour dans
le Réel de l’innommable?
C’était sa passion
éthique : Hôte d’un espace d’accueil assumant l’impossible, «Talonner le réel (26) ».
En référence à la
psychose, c’est une pratique d’implantation artificielle de greffes du dire, de greffes de transfert (27) qui permet de cultiver des parcelles d’humanité.
C’est une lutte
politique permanente qui offre au cheminement du sens de n’en pas finir, de chercher
à se dire par bouts, entre les lignes, entre les mots, et qui requiert, pour aménager
concrètement des d’îlots d’existence,
de travailler collectivement sur les conditions singulières de transferts dissociés
ou multi- référentiels ; et ce, sans manquer d’interroger sans relâche les
conditions de la fabrique du dire.
On saisit mieux, ainsi, sa récusation du conditionnement totalitaire de
parlêtres formatés tout autant que son interrogation ancienne de « la dictature de l’institution du langage (28) Mais on saisit surtout son irritation contre les nouvelles formes dissociantes d’aliénation
sociale, faisant passer pour libération un
« égothéisme » justifié par des images numériques dites
irrécusables.
D’où sa lutte permanente animée par le dire :
« …Jouissance
orientée, mise en chantier de l’Autre qui donne accès au respect d’Autrui
dépositaire d’un trésor dont le langage n’est que l’exécuteur testamentaire (29)».
En répétant à
l’infini sa morsure divine la pulsion de mort exige, en toute occasion et sous
quelque forme que ce soit, une satisfaction :
Sur la pierre tombale,
c’est toujours Thanatos veuf d’Eros qui trace le dernier mot… Epitaphe…
Au loin, sur
l’horizon soufré, un voile crépusculaire enfle comme une menace. Dans la
déchirure d’un nuage perce brusquement le bleu d’un délire fugace : c’est le ciel qui arrive… Mirage d’une trouée
aussitôt assombrie dans les nuées que le vent expire vers l’arrière fond d’un
décor morne.
De ce désert originel, psychose, institution et mort ont composé à répétition les mouvements ondulatoires
de fictions vivantes. Mais quand s’abattent les cartes de leur invention, il apparaît à
l’évidence que l’existence ne peut jamais jouer sa partition qu’en perdant.
« J’ai décrit cela dans onze heures du soir à
La Borde : j’arrive sur la pelouse, au clair de lune, je vois le château…
Mais La Borde peut disparaître !
C’est peut-être pour ça que ça tient ! (30) »
Oury est mort à onze
heures du soir à La Borde…
La nuit tombe…
Continuer aujourd’hui?
« Bien sûr, je continue. S’il faut entrer dans la
clandestinité, on le fera… (31) »
Ne pas céder sur le
désir de survivance du dire.
« Le pur désir, le désir inconscient, c’est de
l’ordre du dire (32)» :
Continuer dans la
proximité du champ fracturé où rien nous accueille…
Continuer dans la
boucle d’un temps qui se noue sur l’oubli, désir et peur enlacés dans la
crainte du Maître absolu…
Continuer dans le
filage aléatoire du parlêtre vibrant
d’une sensibilité inconsciente et qui s’effraie pourtant du clair-obscur, indice de la nuit tombante…
Continuer dans la
vanité des prières et de leur nécessité secrète, bien que les signifiants du
deuil se soumettent aux consignes de silence des nécrophores…
« Il faut continuer » …
Maintenir le tempo
coûte que coûte…
La nuit est tombée…
Persévérer, seul et sans sol, essayer dire, (33) dans la patience attentive de l’aube…
L’esprit doucement s’endort, il n’y a que le cœur qui
se souvienne (34)…
Guy-Arthur Rousseau, Nantes,
juin 2014
[1] « Onze heures du soir à
Laborde ». Éditions Galilée. Page 39.
[2] Op. Cit.
[3] Lacan : séminaire du 7 janvier 1959.
[4] Cf. Jacques Lacan.
[5] Charles Baudelaire : « Les
fleurs du mal ».
[6] Paul Éluard : « Le
cimetière des fous ».
[7] François Tosquelles : L’enseignement
de la folie. Ed. Privat.
[8] Jean Oury : « Il, donc ».
Ed. Bourgois 10/18.
[9] « Onze heures du soir à La
Borde ».
[10] Francis Ponge : « La
fabrique du pré ».
[11] Henri Maldiney. Cité par J. Oury.
[12] « Onze heures du soir à La Borde »
[13] Jean Oury et Patrick Faugeras : « Préalable à toute clinique des psychoses » Ed. Eres.
[14] Jean Oury : « Séminaire de
Sainte-Anne », décembre 2013.
[15] Continuo Ostinato, éthique de la parole et clinique institutionnelle.
[16] Fernando Vicente : « C’est
la différence qui nous rassemble ». « François Tosquelles et la décence ordinaire » Ed. Institutions, collection La boîte à outils. Octobre 2013
[17] Ed. Institutions, collection
La boîte à outils. Avril 2014.
[18] Op. Cit.
[19] Louis René des forêts : Poèmes
de Samuel Wood.
[20] Jean Oury, introduction à : «Les
dangers du on-dit et autres réflexions. Abords analytiques de la parole de
l’autre ».Edition campagne première.
[21] Gisela Pankow : « Les
dangers du on-dit et autres réflexions ». Ed. Campagne Première.
[22] Kara et mazat signifient en tartare et en russe le châtiment et la
salissure.
[23] Il citait « les trois
analystes » qui l’ont inspiré: Gide, Kierkegaard et Lacan.
[24] Freud : Dostoïevski et le
désir parricide, page 174.
[25] Dostoïevski : Les frères
Karamazov.
[26] Jean Oury : A quelle heure
passe le train ? Op. Cit.
[27] Cf. Gisela Pankow.
[28] Jean Oury citant Marc Richir.
[29] Onze heures du soir à La Borde.
Op. Cit.
[30] Oury : Onze heures du soir
à La Borde. Op.cit.
[31] Jean Oury, Marie Depussé : « A
quelle heure passe le train… Conversations sur la folie ». Éditions
Calmann-Lévy.
[32] Oury : « Préalables
à toute clinique des psychoses ». Op.cit.
[33] Samuel Beckett : L’innommable.
Les éditions de minuit. 1953. Réédité collection « Double » 2004. Cité par Georges Didi-Huberman, dans « Essayer voir » aux éditions de minuit.
[34] Louis-René des Forêts, Ostinato.
Mercure de France.
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