mardi 10 novembre 2015

Actualisation éditoriale de la collection La Boîte à outils

La collection La Boîte à outils de la revue Institutions
a changé de mode de publication. 

Initialement dirigée par Pierre Delion et Jean Oury, sous la responsabilité éditoriale d'Elisabeth Gailledrat, la suite de cette collection se prolonge sous ce même nom comme l'une des deux collections gérées par les éditions d'Une, avec celle des actes du GTPSI.
Les directeurs éditoriaux en sont Pierre Delion et Yannick Oury-Pulliero.  

Un premier ouvrage vient de paraître en partenariat avec la FIAC, François Tosquelles, Trait-d'union, Journal de Saint-Alban. Éditoriaux, articles, notes (1950-1962)

Un ouvrage de Jean Oury est en préparation pour le printemps 2016, Les symptômes primaires de la schizophrénie (cours de Jussieu 1984-1986) 

Les séminaires de Jean Oury, La Décision, paru en  2013, et Hiérarchie et sous-jacence, en 2014, rejoindront la nouvelle collection en juin 2016. 

Ce sera également le cas des volumes Archives complètes de François Tosquelles (date non encore précisée)


* * *

Orléans le 21 novembre – Psypropos

Orléans, samedi 21 novembre, 
10h-17h30 au Musée des Beaux-Arts

Très belle journée « Assez parlé d’humour ! » ? en perspective
avec :

Hugues LETHIERRY (Essayiste, pédagogue, philosophe et journaliste)
Jean-Pierre SUEUR (Docteur en Linguistique, Sénateur du Loiret),
Michel STEINER (Psychanalyste, essayiste et romancier) 
Pierre DELION (Professeur de Psychiatrie, psychanalyste)  après midi « Carte blanche »  

Michel Lecarpentier



Reims, La Criée, Séminaires à partir du 9 novembre

Pour la deuxième année du séminaire sur « Le collectif à venir »

Première séance lundi 9 novembre 2015

Nous avons déjà l’année dernière effectué une lecture transverse de 3 séminaires de Jean Oury, aidés en cela par le texte introductif d’Olivier Apprill que l’on peut trouver sur le blog de la Criée :
Le collectif, Hiérarchie et sous-jacence, La décision

Nous remettrons ces ouvrages au travail cette année en approfondissant les concepts créés par Jean Oury, en les confrontant à leur source chez Freud et Lacan, en montrant les points de ressource du côté de la phénoménologie, mais aussi en les entrecroisant à d’autres auteurs comme Bion, Pierre Delaunay, ou Castoriadis dont Oury ne parle jamais mais dont l’élaboration sur l’imaginaire dans le Collectif  nous parait précieuse.

Pour Bion une conférence dans le séminaire en janvier de François Lévy, discuté par Annie Topalov,  devrait nous permettre une approche plus précise que les touches allusives de Jean Oury. Pour Castoriadis, MJ Mondzain viendra nous en parler lors du séminaire du 7 mars, et Stéphane Pihet qui édite le journal mural Matérialismes nous a promis son aide éclairée. On pourra lire en guise d’introduction la biographie que lui a consacré François Dosse, Castoriadis/une vie,  et son livre magistral de 1975, L’institution imaginaire de la société.
Bien entendu les conférences tout au long de l’année seront également d’un appui précieux :

Déjà au premier trimestre, celle de Jean Cooren était remarquable prolongeant son livre, Autre pourrait être le monde.

Philippe Refabert nous promet une conférence qui sera sans nul doute très précieuse et dont je vais vous faire parvenir l’argument très bientôt.

Enfin nous rajoutons une soirée exceptionnelle de la Criée le jeudi 10 décembre pour ceux et celles qui n’auront pas pu aller à Paris le samedi 7 novembre, avec la projection du film sur Pierre Delaunay, présenté par Anna Angelopoulos et Sylvette Gendre- Dusuzeau

Les conférences de 2016 constitueront bien entendu autant de nouveaux points d’appui  et de relance avec Heitor de Macedo en janvier, Anna Angelopoulos en février, et Claude Spielmann en avril.

Le lundi 9 Janvier à 21h au Centre Antonin Artaud, je vous proposerai une conférence introductive pour cette année qui se conclura avec les 15° rencontres de la Criée

Le séminaire est bien entendu ouvert à tous ceux et celles qui seront intéressés pour en être partie prenante d’une manière ou d’une autre ; et en particulier en apportant les éléments cliniques d’une praxis de l’institutionnel.

Patrick Chemla

Paris, 26 novembre – Séminaire L'institution dans tous ses états

L'institution dans tous ses états


Jeudi 26 novembre21 h 
Hôpital Maison Blanche
26, rue d'Hauteville
75 010
Pierre Gorce et Françoise Meyer reprendrons leurs réflexions autour de la médiation « artistique » et son rapport notamment aux personnes souffrant de psychoses.

Rencontres ultérieures, même heure, même lieu :

28 janvier

autour des soins intensifs à l'hôpital
Hélène Priest, psychologue, psychanalyste
Isabelle Besançon, psychologue, hôpital d'Argenteuil (95)
Joseph Gazengel, neurologue, psychanalyste
Claudine Korenbaum-Bouysse, stagiaire en réanimation à l'hôpital Cochin.
de l'association AML


24 mars

Guy Rousseau, psychanalyste
« D'un lieu pour dire dans l'histoire du mouvement de psychothérapie institutionnelle »

26 mai

Patricia Janody
autour de son ouvrage Zone frère, une clinique du déplacement
et du n°6 des
Nouveaux cahiers de la folie

lundi 1 juin 2015

Bruxelles, vendredi 12 juin, Hommage à Jean Oury

Les journées de la psychothérapie institutionnelle
organisent une journée d'étude publique
avec l'équipe de La Borde 

En partenariat avec Le SSM le Méridien, le Groupe "Institutions" de Chapelle-aux-Champs, La Traversière, le SAS, le service de psychiatrie pour adolescents et enfants, La petite maison ACIS ASBL, RIPSY, IPPI...

Hommage à Jean Oury
le vendredi 12 juin de 9h30 à 16h30
Haute école Galilée, rue Royale 336, 1030 Bruxelles
Local 156, 1er étage

renseignements : ici


lundi 25 mai 2015

Psypropos, Daniel Sibony le 23 juin à Orléans

Les 25èmes journées d'étude de Psypropos : 
Assez parlé d'humour !
s'ouvrent avec la conférence de 

Daniel Sibony
À quoi ça sert de rire ?

Mardi 23 juin 2015, à 20h15, au Muséum des Sciences Naturelles Rue Marcel Proust 
(tout près de la gare SNCF), à ORLÉANS

Les Psy Causent, 20èmes rencontres, le 26 juin à Magrin, 19h30

à MAGRIN, à côté de LAVAUR (81500) dans le Tarn
(voir sur la carte)

Venez fêter les 6 ans d'existence des Psy Causent
et les 20èmes rencontres




Comment s'émanciper des logiques normatives ?
Avec Loriane et Mathieu Bellahsen
Télécharger l'argument 



13 juin, journée Jean Oury à La Force,







Caché dans la maison des fous, Didier Daeninckx



L’histoire : 1943, asile de fous de Saint-Alban en Lozère. Deux psychiatres organisent la résistance à l’embrigadement des fous et à leur négation. L’un, Tosquelles, a fui l’Espagne franquiste ; l’autre, Bonnafé, communiste, est un ami des surréalistes. Ils cachent les résistants blessés de la région. Ils y accueillent une jeune fille juive résistante, Denise Glaser, en même temps que le poète Paul Éluard et sa compagne Nusch. Éluard y passe huit mois, avec cette double menace de l’enfermement des êtres et de l’enfermement du monde dans la barbarie, cette double résistance à la normalité et à la folie. Dans cet hôpital, où l’on favorise le surgissement de ce que l’on nommera plus tard l’art brut, le poète-résistant découvre, sous le regard fasciné de Denise, comment la parole des « fous » garantit la parole des poètes. Une plongée vertigineuse à laquelle nous convie Didier Daeninckx.

Extrait :
« Elle s’était levée au moment où l’ambulance Ford manoeuvrait pour se garer sur la place, le faisceau des phares balayant la façade de grès. Elle était montée sur un banc pour apercevoir le médecin et le photographe qui se dirigeaient vers l’arrière du véhicule, leurs pas imprimés dans le tapis blanc qui déjà recouvrait le gravier. Une jeune femme en était sortie la première, le visage encadré par une épaisse chevelure noire, enveloppée dans une ample cape, puis un homme vêtu d’un pardessus croisé, les traits obscurcis par l’ombre portée de son chapeau, était apparu. Il s’était légèrement incliné pour allumer une cigarette, et la flamme vacillante avait éclairé un regard curieux, presque inquiet, celui que l’on promène sur ces endroits inconnus où l’on arrive sans les avoir choisis. »

Collection  Sur le Fil dirigée par Murielle Szac
Des romans où le destin d’un poète croise la grande Histoire

Voyage au pays des fous !

Gare de Blois, un mercredi vers 11heures...
... visitez L'avventura, un voyage au pays des fous !

mercredi 8 avril 2015

La lettre du Collectif des 39


12.000 signataires à l’Appel "Ça suffit !"
cliquer ici

Après le meeting du 1er novembre à la Maison de l'Arbre 
à Montreuil qui a réuni près de 700 personnes mobilisées 
dans une grande qualité d'écoute et de débats, c'est le nombre 
de signatures recueillies à ce jour.
Dans cette période de trouble et d'événements qui interrogent 
les rapports à la démocratie, de désinvestissement et d'abandon 
par les pouvoirs publics et certains professionnels de ce qui 
fait l'essentiel dans le soin – à savoir : la relation, le temps et l'accueil – 
cette mobilisation est un bon signe, signe d'une vitalité d'oppositions 
qui se doivent d'être créatrices.

La situation dans les lieux de soin continue cependant de se 
dégrader, le découragement est toujours manifeste, les attaques 
au nom de la gestion de plus en plus insupportables...

samedi 21 mars 2015

Amiens, semaine de la folie ordinaire, HumaPsy exposition du 23 au 27 mars

À la Briqueterie, 2 rue Lescouvé, Amiens

HumaPsy (Reims) est une association créée en 2011, elle se compose de personnes ayant différentes expériences de la psychiatrie. Leur objectif : donner la parole aux fous, ou à ceux qui sont considérés comme tels, en soutenant leur expression sous toutes ses formes, afin qu'elle soit prise en considération.

Exposition 
de plusieurs membres de l'association HumaPsy du 23 au 27 mars, Zyplox, Stroccs, SD et Lucie.A, 

 le 27 mars à 18h : vernissage 
Visite en semaine de 10h à 17h, sur rendez-vous : 03 22 95 12 95

Conférence à 20h :
Christophe Boulanger et Olivier Derousseau travaillent au LAM et au sein du collectif "Encore heureux...", ils viennent échanger de l'importance de la création, du soin, de la politique, à Saint-Alban "lieu de naissance" de la psychothérapie institutionnelle pendant l'occupation allemande.

26 mars, Amiens, Psychose et institutions

à 20h30 à la faculté de médecine, 3 rue des Louvels, 80000 Amiens,

Conférence-débat avec Elie Pouillaude 
en présence de Pierre Delion
Psychose et institutions : une clinique de la double aliénation

Le traitement de certaines pathologies complexes, psychoses et autismes notamment, nous assigne à une institutionalisation de la clinique. Celle-ci met en jeu l'ensemble du collectif soignant et interroge autant le fonctionnement social de l'établissement que le fonctionnement psychopathologique et transférentiel des patients qui y sont reçus.
Le concept de double aliénation qu'a relevé Jean Oury et le corpus théorique qui y est rattaché nous permettent de comprendre en quoi le traitement de l'aliénation sociale de l'établissement est la condition nécessaire et continue pour la possibilité de traitement psychopathologique de ces patients, souvent les plus dissociés. Aujourd'hui comme hier, la clinique invite dès lors l'établissement à s'institutionaliser dans un but psychothérapique.

Elie Pouillaude est directeur clinique du Centre de consultations et de cure ambulatoire de Crépy-en-Valois (Association La Nouvelle Forge), docteur en psychologie, chargé d'enseignement en psychologie à l'université Paris XIII, Laboratoire UTRPP

Pierre Delion est pédopsychiatre au CHRU de Lille, psychanalyste et professeur à la Faculté de Lille 2


Marcevol, du 28 au 30 avril, Rencontres sans alibi

Sur une initiative de l’association A-Venir
Peut-on penser les questions du pouvoir et de la cruauté ?
Du mardi 28 au jeudi 30 avril 2015

Sur le site du prieuré de Marcevol

Ces rencontres invitent à entendre l’appel lancé par Jacques Derrida aux psychanalystes réunis à la Sorbonne en juillet 2000 : penser la cruauté reste une tâche urgente. La question que nous souhaitons poser, en ces temps troublés où les violences souvent inanalysées ne manquent pas de se répéter ou de faire retour sous des formes nouvelles, est la suivante : qu’en est-il dix ans après la disparition du philosophe ? Nombre d’analystes ne considèrent-ils pas comme une vue de l’esprit ou une invention derridienne ou majorienne les pulsions de cruauté et/ou de pouvoir pourtant développées par Freud ?

Ce qui reste à penser more psychanalytico, ce serait donc la mutation même de la cruauté - ou du moins les figures historiques nouvelles d'une cruauté sans âge, aussi vieille et sans doute plus vieille que l'homme. La révolution psychanalytique, si c'en fut une, a un siècle, tout juste. Temps très court, temps très long... Ce que j'ai cherché à penser, sinon à connaître, tout au long de ce chemin, c'est la possibilité d'un im-possible au-delà de la pulsion de mort, au-delà de la pulsion de pouvoir, au-delà de la cruauté et de la souveraineté, et un au-delà
inconditionnel. Cet au-delà (au-delà de l'au-delà du principe de plaisir donc), serait-ce encore un alibi ? Le sans alibi, le « nulle part ailleurs », est-ce encore possible ? Une fois pour toute ou plus d'une fois ?
États d'âme de la psychanalyse
Adresse aux États Généraux de la Psychanalyse
Jacques Derrida, Paris, 2000

et

Reims, 25 mars, soirée "Phénoménal"

à la Maison Commune du Chemin Vert, place du 11 novembre à Reims 
de 17h45 à 21h30

Pour une présentation de créations personnelles : théâtre et sketchs et de plusieurs ateliers d'expression : le théâtre des « haut parleurs », des lectures théâtrales, la fanfare Artos, du chant lyrique, de l'écriture et des chansons.

Une mise en scène de ses textes par Tolten, slameur, donnera lieu à une table ronde autour de ses écrits et de l'actualité en psychiatrie. Cette table ronde sera animée notamment par Matthieu Bellahsen, psychiatre et fondateur de l'association « Utopsy » ; des membres de l'Association « HumaPsy » et de l'association d'étudiants en médecine « Autobus 975 » ; Patrick Chemla, psychiatre et président de la CRIEE.

26 mars, Reims, forum inter-club

Reims, à la Médiathèque Jean Falala entre 14h et 17h30 le 26 mars

Un réseau international des clubs thérapeutiques est en train de se constituer.
Nous souhaitons, le 26 mars, offrir un support à la discussion, à l'échange, à la construction et à la fédération de ces lieux de soin et de résistance.
Les clubs et collectifs suivant seront présents :
Club de Saumery, 
Club de La Borde, 
Club du centre Antonin Artaud de Bruxelles, 
Club du Centre André Baillon de Liège, 
Club de Montfermeil, 
Club d'Asnières, 
Club d'Abbeville,
Club de Villiers sur Marne,
Un service de psychiatrie de Nantes, 
le GEM d'Aulnay, 
Le café GEM
le collectif "encore heureux"
des membres de l'Elan retrouvé 

ainsi que la revue Institutions

Paris le 24 mars"Avec Jean Oury", revue Chimères

Nous avons le plaisir de vous inviter à la présentation du numéro 84 de la revue Chimères, "Avec Jean Oury", qui aura lieu à Paris le mardi 24 mars à 18h30 à la librairie A Balzac A Rodin14 bis rue de la Grande-Chaumière, 75014, métro Vavin 

Bien cordialement,

Olivier Apprill

vendredi 13 mars 2015

Humapsy : viméo !!!

Voici la viméo réalisée par HUMAPSY :

30èmes rencontres de Saint-Alban, 19 et 20 juin 2015

Où commence et où finit la clinique ?
Actualité de la psychothérapie institutionnelle
les vendredi 19 et samedi 20 juin 2015 à Saint-Alban



Alors que la psychiatrie et le médico-social sont l’objet de profondes transformations dont on ne peut savoir assurément, aujourd’hui, de quelles représentations de l’homme et de ses souffrances elles dépendent et quelles pratiques cliniques elles déterminent, il est temps de relancer cette question fondamentale qui interroge aussi bien le sens de nos engagements, les dynamiques institutionnelles que les politiques de la santé. Nous proposons de traiter cette question selon quatre perspectives:  
                                                    
-    De la clinique et du soin :
Parce que la clinique, notamment la clinique des psychoses, nous expose à la question de savoir quelle est la signification thérapeutique de ce que nous mettons en place quotidiennement, les tentations d’évitement de cette question, quelles prennent pour prétexte l’éducatif, le ré-éducatif ou la technique, sont grandes. Quappelle-t-on soigner ?

-    Le secteur comme outil clinique :
Porteur despoirs lorsqu'il fut conçu quant au « dépassement » de la dimension carcérale de l'asile et à la déstigmatisation de la folie, a-t-il tenu ses promesses ? Sagissait-il dune utopie, fut-il détourné quant à ses buts, est-il abandonné ? Est-il à lorigine d'autres pratiques soignantes ?

-    La vie quotidienne :
La spécialisation accrue et la séparation toujours plus marquée des tâches (l’éducatif ou ladministratif et le soin par exemple) semblent rendre obsolète toute analyse qui éclairerait le poids de la dynamique institutionnelle sur le travail clinique proprement dit. Mais où commence et où finit la clinique ?

-     Handicap, santé mentale et souffrance psychique :
L’émergence et limposition de la notion de handicap, contemporaine de lapparition de lidiome Santé mentale, nest pas sans conséquences et effets sur notre abord de la souffrance psychique et sur ses « traitements ». Serait-ce ainsi notre conception de lhomme qui serait en train de changer ?


Renseignements, programme, inscriptions : ici

6 et 7 juin 2015, 8ème Colloque de Saumery

Le défi du travail à plusieurs
Du samedi 6 juin au dimanche 7 juin, à la clinique de Saumery



Les troubles psychiques de chaque patient affectent singulièrement les soignants. Aucun n’est censé s’en occuper tout seul. Les situations rencontrées doivent être identifiées, pensées et transformées en travail d’équipe. Consciemment ou à son insu, chaque professionnel y prend sa part. 
Compte-tenu des formations, expériences et approches spécifiques, prendre soin, c’est penser à plusieurs. Sans le repérage et l’analyse des investissements et des transferts multiples, la difficulté du patient peut être aisément transposée sur une équipe entière. De l’indifférence objective à un idéal d’unanimité, les écueils s’accumulent dans une totale incompréhension. Une prise en charge complexe requiert de l’inventivité, de l’échange et de la cohérence entre les professionnels. 
Accordés à ce principe, nous pouvons aussi bien nous y opposer, sans même nous en rendre compte. La part d’irrationnel qui reste en chacun peut attaquer le travailler ensemble. Il en résulte alors des effets de « cloisonnements ». 
Bien mal compris le patient risque de devenir la « patate chaude »de la crise répétitive ou pire la « patate froide » de la chronicité. 
Comment dépasser nos limites, nos préjugés, nos représentations isolées, comment articuler notre statut à nos rôles et fonctions ? Il se trouve que cette difficulté du travail à plusieurs constitue l’objet même de la psychothérapie institutionnelle. 
Le 8ème colloque de Saumery aura pour ambition d’accorder nos langues thérapeutiques, sociales, médico-sociales, et pédagogiques. 

programme, concert, renseignements et inscriptions : ici

mardi 3 mars 2015

24, 25 et 26 mars – Montpellier, journées Vidéo-psy

La psychothérapie institutionnelle
Hier, aujourd'hui et demain

les 24, 25 et 26 mars 2015 à Montpellier

Journées organisées par le CRAPS (Dr Bres), le groupe Vidéo-psy et le CHU de Montpellier
au Grand amphi de l'Institut de formation et des Ecoles du CHU de Montpellier

vendredi 27 février 2015

Publication de Jean-François Rey, Constellations

Nous vous invitons à découvrir le livre de Jean-François Rey
 disponible dans la collection "La boîte à outils", 
hors-série de la revue Institutions




"Trois maîtres agissaient pour l'émancipation de la psychiatrie, c'est-à-dire pour jeter les bases d'une nouvelle anthropologie qui intégrerait les acquis de la phénoménologie, l'histoire de la psychothérapie institutionnelle dans tous les domaines où elle a essaimé et l'analyse du destin, devenue 'anthropopsychiatrie'.
De ces trois noms : Henri Maldiney, Jacques Schotte et Jean Oury, ce dernier nous a quittés alors que ce manuscrit était achevé. C'est en pensant à lui que je mesure à quel point son affinité avec Henri Maldiney était profonde : qu'on parle de schizophrénie ou de mélancolie, c'est à des personnes en chair et en os que l'on pense, connues à La Borde ou ailleurs. [...] De telle sorte que le nom de Maldiney restera comme celui d'un acteur vivant de cette histoire-là. S'il y a bien une esthétique (Maldiney), une anthropopsychiatrie (Schotte) et une psychothérapie institutionnelle (Jean Oury), il faut y ajouter, transversale à ces trois pratiques, une éthique qui les relie et qui reste à écrire..." 

Jean-François Rey, 2015, 210 pages, 22€

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